Arbhos, pandawa déchu

Borthug rentrait chez lui, il était tard, peut-être l'heure de manger, déjà. Le crépuscule naissant plongeait les arbres dans un bain de couleur rougeoyante et sombre, Le bois était plutôt glauque. Ce genre d'événement arrivait rarement à Pandala, normalement, on buvait à 6heure, et à 7heure, et à 8heure aussi, et encore après même. Bref, le crépuscule arrosé était beaucoup moins sordide. Il avanca dans le petit chemin sinueux qui se faufilait dans la forêt de Pandala jusqu'à sa maison ou sa femme et ses deux enfants l'attendait. Borthug le bûcheron avait bien travaillé aujourd'hui, il mangerait de soir. Il rabaissa son Solomonk sur sa tête quand le vent se mit à souffler. Enfin, il aperçu la chaumière, il ouvrit magiquement la porte et rentra un sourire au lèvre. Malheureusement, il ne s'attendait pas à ça.

Il entra dans la chaumière, seule la lumière du feu ne laissait pas la maison au main de l'obscur. Il appella sa femme, pas de réponse. Sa femme, Shora, était une écaflip, puissante et intelligente, il ne pouvait l'imaginer morte. Pourtant, c'était une odeur de mort qui planait dans la maison ce soir là. Il monta l'escalier et s'arrêta net. En haut, son fils, Arbhos, le regardait fixement. Un sourire sadique et un geste de main suffit à le propulser en bas de l'escalier. Il le regarda avec une incompréhension terrifié:

"- Mais qu'a tu fais, mon fils ?
- Hun, hun, hun... Je me suis... Hum... amusé ?
- Tu les a tué, hein ? Par la haine, par ta colère !
- Cette fois, la haine et la colère n'y sont pour rien cher père, vous me chérissez avec maman.Oui, vous espèriez que je deviennent comme vous, un de ces crétins d'ange, aux ailes de poulet qui se battent soit-disant pour la gloire de la cité. Les démons, ils les déciment à un contre cent, pour le plaisir de trois aristocrate obèse, c'est ça que vous appellez la gloire ? Je m'en vais, pas en tant que Brâkmarien, le système de cette ville est peu différent de celui de Bonta, mais en tant que Démon. Pour vous montrer ce qu'est la gloire, la gloire de tuer soit-même, à un contre 10. Je pourrais aussi servir l'ordre angélique, mais je ne veux, ils sont lâches et faibles. Sur ce père, je m'en vais."

Borthug ferma les yeux, et essayant de ne pas réfléchir, envoya une flasque explosive sur son fils, l'escalier pris feu. Mais Arbhos semblait calme et sain et sauf, il leva la main et lui suffit d'un mot pour un finir...

"Adieu, père..."


Mémoire d'Arbhos, Livre II, chapitre VII



Arbhos lâcha le livre poussièreux qu'il venait d'écrire. Il descendit de l'arbre où il était monté pour écrire le livre. Son bwak le suivit difficilement. Il était tard, le crépuscule tombé sur Amakna. Il choisit alors de prendre la décision de se rendre dans leur palais, c'était mieux, rien ne vaut de voir la personne en face. Il se mit donc en chemin. Il arriva quelque heures plus tard devant l'imposante demeure. Il hésita, devait-il rentrer ou alors frapper à la porte ? Il prit alors la décision la plus franches, il ouvrit la porte d'une main la plus assuré possible.

La pièce était sombre, des petites flamèches se consumèrent sur le passge d'Arbhos. Il n'y avait personne. Alors, attendant, il s'assit dans un coin et attendit tranquillement.

Arbhos sursauta, et sorti lentement du coin plongé dans la pénombre dans lequel il était assis. Il regarda l'individus qui venait d'entrer,et tenta de l'interpeller

Ahum... Maljour, essaya t-il d'une voie qui semblait être confiante. Après tout rien ne vaut les formules de politesse.

Il croisa les bras et dévisageait l'inconnu. Entre ses dents, il siffla

- Les Brâkmariens n'ont rien à faire en ce lieu hormis si ils souhaitent trouver la mort. Votre manière à tout inverser, afin de vous distinguer de Bonta la Blanche, est risible; sortez ou faites vos prières.

Arbhos sursauta, surpris par la franchise et la froideur du personnage.
Excusez-moi, je n'ai qu'une façon de parler et si celle-ci vous dérange, effectivement, je vais sortir. Sachez juste que je ne fais ça ni par opposition ni par adhérance à quoi que ce soit. Ce n'est qu'une habitude. Même si l'on ne regrette rien, avoir assassiné sa famille ne permet pas des jours heureux alors comprenez, lâcha t-il.

Il regarda fixement le Iop...

Il sourit

- Quel est le motif de votre visite dans ce cas?

Arbhos se détendit

Il se trouve que je souhaite rejoindre votre guilde donc, je suis venu ici pour parler face à face avec les personnes qui pourront me dire si je suis apte ou non a y rentrer.

[HRP] je pratique aussi beaucoup le RP [HRP]

Il attendit patiemment la réponse du Iop.

- He bien,il écarta ses bras, tu as de la chance, je suis l'une de ses personnes! Tu viendras me voir à la taverne d'Amakna, si je n'y suis pas, fais demander le Sieur Takumasato.

Il retourna dehors et s'engouffra dans l'ombre des rues.

[hrp]J'ai cru comprendre x)[/hrp]

Arbhos sourit

Je vous attends à la Taverne