Durant cette nuit d'hiver
Dans l'air chaud et moite
Un nain, et un macaque le teint vert
Claudiquent dans la rue qui mène au Palais
Les Daedriks autour d'un feu réunis
Fument du chanvre et des pissenlits
Boivent du rhum et du thé vert
La porte s'ouvre, laissant s'engouffrer l'air
Le nain tentaculaire de ses centaines agé
Entre d'un pas sur d'ivrogne assuré
Son macaque sur ses talons, son chapeau troué
vissé sur sa tête. Il referme la porte.
Il est ivre mort, ses yeux roulent
Ses pas désagencés le mènent à la chute
Sur les blancs genoux de la reine de ces démons certifiés
Qui, de répulsion, se lève
Sa tête frappe le sol dur et froid
Il en perd conaissance, quelles lumières vois-tu là?
Le macaque sursaute, s'empresse, s'agite, accourt
Chipe le cigare majestueux du maître complaisant
(et dormant, pour le moment, malheuresement)
S'en va fumer dans un coin à l'abri des regards
La salle rit, tout va bien, la chaleur réchauffe les os
Le sang bleu perle des murs, les cris des catacombes
réveillent le nain à la fourchette manchot
Ses sourcils broussailleux qui ont vu cent ans
S'agitent en tout sens: "que m'est-il donc arrivé?"
-C'est le jour du je t'aime, s'empresse Huna
-Je t'aime?
-Oui, je t'aime
Es-tu sure, déja, déja un an d'écoulé?
Cette date maudite, Cupidon en soit châtié
Car cupide dans son esprit, l'idée est malsaine
Je t'aime? Pfeuh, c'est pour les phalènes
Ces lopettes ailées, chantant aux fleurs, au bois sapinés
Aux buissons odorants.
Moi je dis, que gicle la semence épicée, c'est ainsi, en effet
Que je conçois l'amour, et sans être prématuré
Pourquoi dépenser des mots, si on peut faire ainsi?
Ce disant, le nain s'aggripe de toutes tentacules
Au visage de la giraffe plantue, mieux connue
Sous le nom d'Huna Nonnime
Et l'embrasse à toute bouche, sans la laisser réspirer
Lui tripotant le corps de ses maisn acharnés
Le macaque quant à lui, qui sait
Il s'est évanoui.
(C'est nul, je sais, c'est même pas une poésie, mais j'avais envie d'écrire en vers voire ce que ça donnait.
J'vous adore, tous, même Greven! : D)