Candidature de Mithrael.

Malsoir à vous tendres agneaux,

Je reviens, 3 longues années après une candidature abordée par mes soins, dans le but de ne plus avoir de remords et grossir vos rangs.

Je me suis toujours délecté des agissements des Daedrik dans le temps, et ce depuis leur début.
En effet, mon existence dans cet univers va se trouver aux confins d'une époque où Ankama n'était qu'une si petite bourgade, paisible et jamais dérangée par la moindre bestiole.
On s'est bien occupé de modifier cela

Bref, j'ai repris forme, du moins une forme osseuse, et je suis de nouveau prêt à faire frémir toute aile blanche dans ce bas monde à l'instar de l'époque glorieuse des Daedrik.
Mais pour cela, je vous demande de bien vous prendre en considération mes désirs qui seront bientôt les vôtres

PS : Je dépose ci-joins un bout de chiffon décrivant ma vie antérieur.
PS2: Je contacterai d'ici peu quelqu'un de votre clan via pensée maléfique.

Citation :

**Un Iop boiteux et bougon s'approchant le doigt levé presque à la manière de ce vieil Enutrof détective, BeauColon, dont la femme aime les histoires de justice**

Un soir de Maisial, nul n'aurait pu le savoir, la rivière Kawaii reflétait l'astre pâle.
Je dis que personne n'aurait pu le remarquer, seulement peut-être le vieux à la fenêtre
qui se laisse hypnotiser par la lumière saline de la lune.

Voilà qu'accoste une barque aussi elliptique que la forme du visage de l'individu posant le pied à la berge.
Une brise soutenue, à ce moment, j'en suis sûr, venait caresser la vitre de l'homme âgé.
Il était tard, ou plutôt tôt, mais plus tard la silhouette tapa à la porte.

Peu importe, il n'y avait que deux mots hantant la maison, leur nom en guise de présentation.
Tot ou Tard, mais en tout cas, elle Akromir.
Il se prétendait gardien, voire à l'occasion maître d'œuvre, du petit village qu'il tenait.

Une bourse de 150 kamas et une pomme lui furent données par le grisonnant.
En effet, c'était une sorte de cadeau de bienvenu à quiconque venait peupler la bourgade.
Très vite, le temps passa, comme à l'accoutumée dois-je dire, et la femme,
dont on en savait que trop peu, était morte au champ.

Sur cette petite bute près de la vieille ferme des Ingals, ne laissant que comme traces son propre sang.
Il n'y avait qu'elle qui manquait à l'appel, c'était comme cela que l'on en avait deviné le meurtre.
On le savait, même le boulanger s'en plaignait, le Minotoror rodait aux abords des maisons.

Un peu auparavant, le chef qui regardait la lune le soir avait eu l'idée d'implanter quelques espèces d'animaux sauvages.
Les villageois l'avait même accusé que de par cet acte il avait amené une troupe de Bwork à la forge.
Quelle idée d'aller mettre des gelées dans les montagnes !

Puis on apprit le lien de parenté qu'il y avait entre Rish Claymore, gardien du temple Iop, et
cette fille à la plastique si parfaite, mais à présent, si froide.
Le grand guerrier qu'il était pleurait sa nièce qui était revenu au village un beau soir de Maisial.
Cela explique la chasse sans cesse de la bête à deux cornes voleuse, de surcroît, d'un objet
digne des Claymore.
Vous savez, l'espèce de pierre ovale ardente telle l'âme de la raffinée Akromir.


Certain raconte qu'elle n'a pas été achevée par le Minotoror et qu'elle erre tel un vampire dans un cimetière à la recherche de quelques gouttes de vie.

Tiré des Chroniques des Claymore par Akromir

Livre IX, Chapitre Sept.

[...]
On le reconnu à sa teinte vermillonne, celle d'un garde qui passait plus son temps à la taverne qu'à faire ses rondes.
Depuis trois ans déjà, il avait été engagé au sein de la milice blanche sous le nom d'Agronilf l'Avilis.
Dans la cité, la plupart des personnes qui le connaissaient n'avaient que pour opinion de lui sa maladresse le rendant que très peu intéressant.
Seul le vieux bibliothécaire, Gamron le Paginé, avec qui il passait ses soirées à écouter des histoires ou à boire du vin, n'aimait l'avoir en sa compagnie.

Une après-midi d'automne où les feuilles tombaient doucement au sol à l'instar de la tête d'Agronif sur son épaule, tentant de faire la sieste,
On le fit quérir chez le fouineur d'outre-bouquins.

- Fraies-toi un passage parmi les pages, mon ami ! Dis Gamron qui venait de faire du rangement.
J'ai trouvé récemment, après une recherche approfondie *hum*, un poussiéreux grimoire qui m'a tout l'air de cacher de sacrés secrets.
- Oh ! C'ment cuver s'vin sans s'faire prendre par l'lieutnant ?
- Non non... Ne fais pas l'idiot, je suis sérieux.

Gamron avait pris soin qu'il n'y ait plus personne dans le bâtiment ce soir là.
Après périlleux déchiffrage, la boisson n'y ayant pas aidé, les deux acolytes - surtout le bibliophile - concluent à une prophétie.

Alors que l'équilibre des deux cités
Maintenant en pleine apogée
Guerrière de finesse et de grâce
à cet équilibre portera menace

Seule d'une lame anoblie
Dont nul ne fait oublie
Accomplira cette destiné
A laquelle son corps n'est pas convié

Ramenera un Ordre au pouvoir
Ce qui fut un temps un devoir,
De quatre Cerbères premettre
Statue de bois à laquelle ils doivent s'en remettre

Un souhait sera exhaussé
Un massac[...]
**Page arrachée**