En face de la Tour Centrale de Brakmar.

Le Xélor arriva enfin devant la tour de Brakmar.

La cape avec laquelle il s'était enroulé était déchirée, une aile bontarienne était a présent bien visible et ses vêtements étaient parsemée de sang, mais pas uniquement du sien.
Il avait fait de mauvaises rencontres en chemin. Et pourtant, il ne semblait guère essouflé et tenait toujours fermement son Toh'Lho a présent poussiéreux et sanguinolant.

Il regarda à nouveau la Tour en face de lui... Il était démesurément petit face à elle et il pensa à une amie qui l'appelait 'petit homme'.

Trêve de nostalgie... Pas de temps à...

Il s'arrêta et regarda autour de lui. Il y avait quelqu'un, il en était certains. et attendit que la personne se révèle d'elle même, Toh'Lho prêt à frapper.

Bruit de cavalade. Une Enirispa surgit de la Tour, les joues rouges, essouflée, tenant deux parchemins dans sa main. Elle en lisait un - un message de Kerion - et l'autre était couvert d'une écriture tourmentée.
Elle sursauta à la vue de l'aile blanche, et se détendit en achevant de lire la missive et rejoignis Kerion. Elle semblait sur les nerfs. Elle enfourna machinalement l'autre parchemin, et sur ses lèvres naquit son sourire indubitablement ironique.

Elle jeta un coups d'oeil au haut de la tour, et s'inclina devant le Xelor, dans une attitude à la fois moqueuse et curieuse.
Quelle étrange coïncidence, Messire Xelor.

Il se retourna et vit l'Eniripsa s'incliner devant elle.

Coîncidence, je ne pense pas. Ma direction était claire lorsque je vous ait laissée. Et le message que je vout ait envoyé était très clair. Mais à ce que je voit, vous ne sembliez pas m'attendre et vaguait...

Il regarda alors l'endroit ou Shadique avait rangé le deuxième parchemin.

D'autres occupations...

Il s'inclina à son tour.

Alors que faites-vous ici, et avant moi ? Vous n'avez pas rejoint les autres Daedriks pour manger chez mon frère Xélor, Ankh ? Vous aviez des chats plus insolents à fouetter ?

L'Enirispa éclata de rire.

Que de questions, dont beaucoup inutile, de plus. Un chat, oui, un Ecaflip en particulier,.. Un peu mécontent. L'insolence, j'en fais mon affaire. Ce que je fais ici, pardonnez-moi, ne regarde qu'un nombre très limité de personne. Malheureusement, je ne vous inclue pas dedans...
Elle plissa les yeux :

Parler ici, c'est un risque de se faire entendre.
Elle designa la main de Kerion, qui enserrait le manche du Tho'Lo.

Ce poing, vous l'avez brandis devant moi, en parlant de souvenirs, que vous soulignez ici avec le mot nostalgie.
Un conflit avec une de mes soeurs ?

Le rire de l'Eniripsa résonna dans tout Brakmar et bientôt, le Xélor entendit le cliquetis des armures des gardes de la Cité Noire. Regardant autour de lui toujours avec cet air indifférent et calme.

Votre petit rire discret va écourter de beaucoup ma visite...

Regardant toujours autour de lui, il répondit à l'Eniripsa.

Oui en effet, avec une de vos soeurs. Hélas, je ne peut vous en dire plus car grâce à vous le temps m'est compté.

Il la regarda à présent, Toh'Lho fermement tenu en main

"Parler ici c'est un risque de se faire entendre comme vous disiez" ... Mais rire comme vous l'avez fait, c'est attirer toute l'attention des oreilles alentours et, inutile de vous rappeler que je suis Bontarien à présent.

Le Xélor enleva alors sa cape d'un grand geste de sa main et le bout de tissu s'envola plus loin. Les ailes blanches de Kerion se déployèrent. Mais un manche de la veste du xélor avait été arraché et des bandages pandouillaient lamentablement. Assez pour permettre de voir sa peau qui était d'un noir de jaie. Etrange ou pas, le Xélor posa son marteau sur son épaule.

Que vous l'ayez fait exprès ou pas, m'est complètement égal : je dois faire vite à présent... Et ce que je voudrait savoir, c'est si vous alez m'empêcher d'accomplir ce que j'avait entreprit.Mon but, est quelque part dans cette Tour, et il est claire que les Gardes ne me laisseront pas sortir sans me planter leur lance dans les tripes, chose désagrable ma foi...

Il serra son poing et un nuage de sable commencer à se lever autour de lui, comme une barrière de protection

Je verrais cela lorsque je serait à l'intérieur... Quoiqu'il en soit : nous reverrons, soit ici même lorsque je reviendrais... soit bien plus tard, moi derrière les barreaux d'une cellule Brakmarienne... A vous de choisir l'horaire qui vous plaira.

Le Xélor s'inclina et passa à côté de Shadique sans lui adresser le moindre regard. Il se mit alors à courir et disparu du champs de vision de l'Eniripsa en montant en virant dans un couloir menant au sous sol.

Un sourire inhabituel se dessina sur les lévres de l'Enirispa. Elle leva les yeux vers une silhouette perchée la tour. Puis son regard glissa vers les gardes qui venaient d'apparaître.

Elle eu un nouveau rire.
Bientôt, sûrement !

Elle remonta dans la tour, sentant la silhouette impatiente. Ses pas s'évanouïr dans le bruit de ceux des guerriers Brâkmariens.

Un "tss" réprobateur fut chuchoté dans l'oreille de Kerion

Il n'y a pas que des soldats à Brâkmar, tu sais. Hm... Qu'est-ce ?
Un des parchemins disparu dans le vide. Cette voix moqueuse venue de nul part avait murmuré ces mots. Sur le sol, si l'on regardait attentivement, on pouvait voir deux empreintes de pas léger. Et avec ça suivre le déplacement de l'invisible. Qui était Shadique, bien sûr.
Un effleurement, et un deuxiéme parchemin se volatilisa en un froissement.

en entendant la petite vois aigüe de l'Eniripsa, le Xélor l'avait cherché du regard et n'avait remarqué que quelques instants après que cette dernière lui avait prit ces parchemins. Il regarda alors le sol et compris aussitôt son stratagème.

Sans montrer de signes de panique, le Xélor sortit de sa cachette en oubliant les gardes qui devaient roder dans la Tour et suivant les traces de pas de Shadique, il s'adressa tranquilement à elle :

Vous allez vraiment me faire regretter ma venue ici : les gardes peuvent rappliquer à tout moment.

Il posa alors son marteau sur son épaule comme s'il se préparait à combattre

Et maintenant, que faisons-nous ? Il y a une plétore de possibilités.

Je n'aime pas tuer, mais s'il faut le faire pour obtenir ce qu'il me faut, ce ne sera pas avec joie, mais je le ferais quand même. Heureusement, nous sommes bien éloigné d'une telle situation car je ne vous veux aucuns mal.

Il accrocha son marteau au niveau de la taille.

Vous êtes curieuse j'espère car je ne le suis guère. Par contre vous avez ce dont j'ai besoin : je pense que nous pouvons nous entendre ?

En disant cela, le Xélor avait placé sa main dans son dos, tandis que l'autre était comme une invitation à prendre sa main. L'Eniripsa ne bougeait pas en face de lui et ces yeux étaient rivés sur les deux petites empreintes sur le sol poussiéreux.

Hmm...
l'Enirispa effleura la main, avant de planté un ongle dans cette paume offerte, y créant une dérisoire blessure.
Je suis curieuse, oui, je me demande ce que vous avez à me proposer... Ah ! Ca rendrait mon... employeur furieux. Tant mieu, tant mieu... Qu'avez-vous donc à me dire et me donner en échange de ces si précieux parchemins... Je vous préviens de suite, l'argent de m'interesse pas.
Comment allez-vous me convaincre et jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour ces vieux morceaux de papiers, Ô Aile Blanche... Une bonne occasion de me distraire.
Mais, vous avez raison : Pas ici.

Elle tourna les talons, et s'enfonça dans les méandres de la tour, sans se soucier de savoir si le Xelor arrivait à la suivre ou pas. Ces pas s'effaçaient parfois dans des larges zones d'ombres, réaparaissait un peu plus loin pour disparaître dans un tournant. Elle marchait vite, n'hésitait pas.
Finalement, elle s'arrêta devant un mur. Un endroit incongru pour quelqu'un qui ne souhaite pas se faire entendre, se fichant pas mal du dicton "Les murs ont des oreilles".
Sa voix sacarstique s'éleva à nouveau :
Je vous écoute.

Le Xélor avait bien suivit l'eniripsa et entendant sa voie, il s'approcha doucement d'elle, regardant derrière lui au cas ou un garde venait faire a le voir. Il regarda alors au sol et vit les petites trace de pas. Les regardant silencieusement, réfléchissant.

Je ne pense rien avoir de divertissant a vous dire, ni a vous offrir, Ô ailes rouges...

Il se rapprocha doucement d'elle.

Ces documents sont très dangereux... Par leur contenu déjà, mais aussi par les personnes qui les convoitent qui comme moi, sont prêt à tous pour les récupérer. A vous de voir maintenant.

Le Xélor remarqua alors la petite blessure que l'onglde de Shadique lui avait faites.

Vous devez savoir que la curiosité est un mauvais défaut pour certains... Il y a peut être moyen de satisfaire la votre... Ou bien de vous satisfaire d'une autre manière : a vous de me le dire.

Il leva sa main et commenca à enlever quelque bandages pour voir sa peau. Celle-ci était d'un noir charbon, comme brûlée mais ce n'était pas le cas. Elle était toute noire.
Le Xélor glissa son doigt sur la petite blessure et aussitôt celle-ci se referma comme de rien n'était. Il remit en place ces bandages.

Je vous écoute : Il ... tousse Il doit bien avoir quelque chose que je puisse vous fournir, ex-Daedrik ou Bontarien.

Dangeureux ? Raison de plus pour les garder. La curiosité est un vilain défaut, mais je ne suis pas censée être un exemple de vertue.
Alors dites-moi... En premier lieu, je voudrais savoir pourquoi voulez-vous ces parchemins, ensuite qui serait prêt à les avoir... Celà suffira. Pour l'instant.

Soudainement, une dague brilla et s'abbatit sur le bras de Kerion, coupant une large bande, s'arrêtant juste avant d'entailler la chair. La petite Enirispa apparu devant le nez du Xelor, son mouvement brusque ayant annulé son invisibilité. Elle s'assit tranquillement, fit disparaître la dague dans sa sacoche, fixant le Bontarien dans les yeux.
Excusez-moi, je préfère être en face de mes interlocuteurs, quand ceux-ci ne regarde pas mes pieds.

Le xélor fixa l'eniripsa, avec cet air indifférent qu'il avait depuis leur rencontre. Un silence s'était installé, la Tour fut silencieuse quelques instant.
La partie que Shadique avait coupé constituait une partie de l'unique bandelage qui couvrait le xélor : le reste du miteux tissu ne tiendrait pas plus longtemps... Le Xélor arracha le tissu : son bras était de la même couleur que l'endroit ou l'eniripsa l'avait blessée.

Cel n'en a pas l'air mais vous me plaisez : vous ne savez pas à qui vous avez affaire.

Le petit homme s'accroupit sur ces deux petites jambes, et fixa l'Eniripsa.

Aujourd'hui vous êtes là, en ma présence... Je vous dit le contenu de ces parchemins, dont vous ne savez même pas l'origine de son écriture...

Le xélor rapprocha sa main du visage de Shadique au niveau de la joue.

Un tel visage n'a donc pas peur de mourir demain... C'est triste... Que dis-je...

Il retira sa main, l'indifférence sur son visage.

Palpitant... non ? Vous n'avez peur de rien...

Il posa alors ces yeux sur la sacoche de l'Eniripsa d'ou ressortait un parchemin

L'un des parchemins que vous avez est un acte de naissance d'un ami a moi : j'ai jugé convenable de rapporter l'acte a son propriétaire... Tandis que le deuxième parchemins est un parchemins blanc... Enfin, presque blanc : il faut user de certains artifices pour pouvoir le lire. Son importance est capitale pour moi et mon ami.
Quand a ceux qui serait prêt à les avoir : il n'y a que moi, car les autres vous tuerait pour les obtenir.

Un léger froncement de sourcils marqua le trouble de Sha. Elle se reprit vite, affichant cet air impassible qu'utilise tant Bontarien et Brâkmarien, tels qu'on leurs avaient appris. Son sourire et son ton railleur furent très vite de retour.

Je n'ai pas peur de mourir, vous avez raison. Et même si beaucoups de choses me retiennent en ce monde, mettre ma vie dans un jeu qui en vaut la chandelle ne fait que me ravir. C'est pour ça que je m'occupe des affaires Brâkmariennes...

Elle plissa les yeux et effleura du bout des doigts la peau noire de Kerion.
C'est votre couleur naturelle ?

Passons. Alors alors... Et qu'est-ce que contiens ce fameux deuxième parchemins ? Ensuite... Si je ne vous le rend pas, quelles seraient les conséquences, puisqu'il est si important... ?

Des Affaires Brakmariennes dites-vous ? Dans ce cas, vous devez savoir pas mal de choses sur vos "amis" ou confrères aux ailes rouges.

Le xélor la regarda un instant.

Vous m'intéressez de plus en plus. Mais votre curiosité fait l'effet inverse...

Je ne sais pas ce que contient le second parchemins car seul, il me semble, la personne a qui je dois l'apporter en connait le contenu et peut le révéler aux yeux de tous.
Les conséquences ? Et bien, si vous souhaitez que je m'en tire avec un simple reproche ou bien que l'on me tabasse a coup de Goultard.. et bien je vous en prie : gardez-le. Je ne sais pas quel est son importance dans le lot de parchemins que j'ai déjà, mais la plupart des documents que l'on m'envoie récupérer a son importance.

Un petit insecte vint sur la bras du Xélor et s'y promena sans que le petit homme ne remarque la chose en quetion.

Puis-je les avoir maintenant ? Ou bien ne serait-ce qu'un seul...

Le petit homme tendit son bras vers l'Eniripsa puis remarqua enfin la présence de l'insecte, qu'il écrasa doucement avec sa main gauche.

Un sourire sardonique étira les lèvres de l'Enirispa :Je ne cherche pas à vous plaire, cher ami...

Elle fit tourner les rouleaux de parchemins entre ses doigts.
Tabasser à coups de Goultard... Comme c'est barbare. Vous n'avez aucun raffinement, Bontariens ? Je sais plus de choses sur certains sujet que d'autres personnes, c'est vrai. Ce n'est pas gratuit, mais toujours passionnant...

Elle s'arrêta à la vue de le bras tendu, sans remarquer l'insecte.. D'une voix douce mais immanquablement narquoise, elle murmura :
Vous ne m'avez pas suffisament convaincue à mon goût. Tant pis... Comme vous dites, les papiers que des Bontariens viennent chercher en plein milieu de Brâkmar ne sont pas sans importance. Et si ces papiers sont ici... Ce n'est pas non plus un hasard.

Elle se leva prestemment, et tendit la main pour aider Kerion à se remettre debout.

Je suis sûre d'une chose au moins.. C'est qu'ils sont plus en sécurité avec vous qu'avec quelqu'un d'autre à part moi. Après tout : qui se douterait que ces parchemins sont avec vous ? A part lui, personne d'autre je pense.

Le xélor attrapa la main de l'eniripsa et se leva.

Et.. moi non plus je ne cherche pas à vous plaire chère amie. Au moins : nous sommes tous les deux claires sur ce point. C'est juste que j'apprécie votre caractère et ce petit plaisir de jouer avec votre vie.

Enfin, au moins sa m'obligera à vous revoir. Non pas que je ne le veuille pas, bien au contraire, mais je n'aime pas me sentir forcé à voir quelqu'un par intérêt.

L'Enirispa sourit et désigna le mur :
Beaucoup de personne pourrait le savoir... Les murs ont des oreilles, des fenêtres et des portes. Je crains que vous n'ayez pas saisit mes propos... Je vous ai demandé de me convaincre... C'est donc bien une question de me plaire.

A tantôt.
Elle s'inclina avec insolence et s'éloigna avant de disparaître dans le tournant du couloir, abandonnant le Xelor dans ce dédale aux multiples étages, sans se soucier de comment il allait faire pour sortir.