Pour toi ...

Un tofu maculé de boue entre dans la pièce, tenant dans son bec une lettre, soigneusement fermée. On peut y lire :

L’instant où je t’ai vu, quand je t’ai aperçu
Dans la taverne, quand tu m’as interpellée
Toi, jusqu’alors totalement inconnu
Je ne devinais pas les épreuves, pour t’aimer …

Ce fut d’abord un essai très vite échoué
De me faire croire que je ne pourrai t’aimer
Car à ce moment j’étais déjà mariée
Mais à la veille d’une absence je t’ai avoué

Ensuite à mon retour ce fut ce damné choix
Entre un époux m’abandonnant avec l’enfant
Entre toi, si beau, si doux et si intriguant
D’abord impossible, ce fut ensuite toi

Vint enfin l’ire de ceux qui le soutenaient
Mais sous le vent furieux, je t’aime contre tous et tout
Et sous ce vent, le roseau ne pliera jamais
Il reste accroché au sol, qui est tout doux

Aussi aujourd’hui, je peux, le veux et le fait
Au début incertaine à ce que tu m’as dit
Je peux annoncer devant ces témoins ici
Que oui, je veux que nos vies se lient à jamais

Sangay

L'Ecaflip descendait les escaliers du Palais , perdu dans ses pensées. Il entendit un petit gémissement et abaissa la tête pour apercevoir un tofu. Zael s'abaissa et lui donna un graine qui trainait par là et , apercevant une lettre , la prit dans ses mains et l'amena à son visage. Il ouvrit doucement celle-çi et commenca une lecture à voix basse. Parcourant les lignes , ses yeux ne purent s'empecher de laisser échapper quelques larmes qui coulaient le long de ses joues.Une fois la lecture terminée, il colla la lettre contre lui et soupira doucement. Il se retourna , un sourire aux lèvres et aperçu ses frères le regard posé sur lui. Il leur murmura timidement




Je l'aime...

Cela est bien beau, et je me réjouis pour toi, frére... et si nous cuisions le tofu aux herbes, pour féter ca?
Ankh regarde avidement le tofu

un autre tofu entre doucement dans la pièce, piallant pour qu'on lui enlève son colis ... On peut y lire

Mes yeux s'ouvrent ce matin, je vois ton visage
Endormi, paisible. Au dessus, le ciel sans âge
Doucement, ma main caresse ta douce joue
Et ta joue sous ma main, je brûle d'un amour fou

Mes lèvres rencontrent les tiennes, mes mains ton corps
Et toi, pas reveillé, tranquillement tu dors
Et alors, je me sert contre toi sans un mot
Et tu me prends dans tes bras, même dans ton repos

Cette nuit, je me suis vite endormie, comme toi.
TOute blottie dans tes bras. Toute là, contre toi.
Berçée par ton doux ronronnement, grâce à toi.
Et je sais, une nouvelle journée se prépare, avec toi.

Et, par hasard, ma main touche mon ventre, celui qui,
Au début, tu le sais, nous cause du soucis.
Mais tu as accepté l'enfant, je suis heureuse
Et maintenant je suis là, toute amoureuse

Soudain, il cesse, ton ronronnement tout doux
Et tu t'es rapproché de moi, sur ce lit mou
Une nouvelle journée va commençer ...

Je t'aime, Sangay.